NAUFRAGE DU SOMMEIL

NAUFRAGE DU SOMMEIL

NAUFRAGE DU SOMMEIL

 

Chaque nuit devient panique,

Le sommeil se croit Titanic.

Il dérive dans les flots noirs.

Je le guette, par désespoir.

 

L'air est lourd de cette chaleur,

Qui s'infiltre avec horreur,

Dans les murs de chaque maison,

Privant le repos de sa raison.

 

Pas le moindre petit glaçon,

Pour rafraîchir à sa façon,

Le lit devenu paquebot,

Voguant sur l'insomnie des maux.

 

Aucun iceberg dans la nuit,

Mais le bateau coule sans bruit.

Le matin venu, un zombie

Émerge de son agonie.

 

Le sommeil a fait naufrage

Dans l'océan des outrages.

La victime du carnage

Se noie dans un cri de rage.

 

Et chaque soir, la nuit venue,

Le vaisseau fantôme se rue

Dans la croisière sans retour

De Morphée qui s'enfuit toujours.

 

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Tous droits réservés 16 juillet 2013

V.B-Brosse alias Sherry-Yanne

Copyright N°00054250

 

Recueil SI LA VIE M’ÉTAIT CONTÉE

ISBN 978-2-37499-034-7

Publié aux Editions Antya

Photo trouvée sur internet en 2013

 

Poeme naufrage du sommeil

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