TISSERAND DE LA VIE
TISSERAND DE LA VIE
TISSERAND DE LA VIE
Serait-il temps de passer à autre chose ?
Les doutes sont là, les questions, je me pose !
L’automne est là et la nature s’étiole.
Je vieillis et je ne fais plus la mariole.
J’ai eu rêvé de la caresse de la soie,
De sentir cette douceur, qui transmet la joie.
Le tissu de ma vie fut toile rugueuse.
J’ai recouvert de velours, l’habit de gueuse.
Les aiguilles du temps tricotent le linceul
De tout vivant, qui naît, vit et meurt toujours seul.
Chacun dévide le fil ténu de l’écheveau
Pour broder ses jours avant la nuit du caveau.
Certaines personnes ont l’âme si belle,
Que leur aura est décorée de dentelles !
D’autres sont monstres au cœur souillé et impur.
L’enfer les couvrira d’un cilice en bure.
Le tisserand file la laine de tout destin.
Son rouet affine le fil du temps, sans fin.
L’ascète choisira l’austérité du lin.
L’épicurien se vautrera dans le satin.
Drôle d’idée de coudre les mots ce matin.
Cela ne répond à l’objet de mon chagrin.
Dois-je ou non versifier avec émotion ?
Ce poème s’achève sur ma réflexion.
TOUS DROITS RESERVES SHERRY-YANNE septembre 2014
Enregistré sous copyright N° détenteur 00054250 avant diffusion sur internet
Serait-il temps de passer à autre chose ?
Les doutes sont là, les questions, je me pose !
L’automne est là et la nature s’étiole.
Je vieillis et je ne fais plus la mariole.
J’ai eu rêvé de la caresse de la soie,
De sentir cette douceur, qui transmet la joie.
Le tissu de ma vie fut toile rugueuse.
J’ai recouvert de velours, l’habit de gueuse.
Les aiguilles du temps tricotent le linceul
De tout vivant, qui naît, vit et meurt toujours seul.
Chacun dévide le fil ténu de l’écheveau
Pour broder ses jours avant la nuit du caveau.
Certaines personnes ont l’âme si belle,
Que leur aura est décorée de dentelles !
D’autres sont monstres au cœur souillé et impur.
L’enfer les couvrira d’un cilice en bure.
Le tisserand file la laine de tout destin.
Son rouet affine le fil du temps, sans fin.
L’ascète choisira l’austérité du lin.
L’épicurien se vautrera dans le satin.
Drôle d’idée de coudre les mots ce matin.
Cela ne répond à l’objet de mon chagrin.
Dois-je ou non versifier avec émotion ?
Ce poème s’achève sur ma réflexion.
TOUS DROITS RESERVES SHERRY-YANNE septembre 2014
Enregistré sous copyright N° détenteur 00054250 avant diffusion sur internet
Publié aux Editions ANTYA
Recueil LES PIEDS SUR LA TABLE DU POETE
PHOTO INTERNET
Date de dernière mise à jour : 2019-04-08
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