DESTINÉE TRAGIQUE D’UNE REINE

DESTINÉE TRAGIQUE D’UNE REINE

DESTINÉE TRAGIQUE D’UNE REINE

 

Le roi mort ! le peuple applaudit son exécution.

Marie-Antoinette prie avec dévotion.

Sur sa tête, l’épée de la malédiction,

Arme le bras sanguinaire de la nation.

 

Ce vingt et un janvier sera un jour maudit.

Sur l’échafaud, le roi, son époux, a péri.

Le lys royal ne sera plus jamais fleuri.

La révolution a condamné la monarchie.

 

Princesse d’Autriche et reine de France,

Elle n’est plus qu’une femme en souffrance.

Un royaume sombrant sans fin dans l’errance !

Un avenir teinté de désespérance !

 

Mil sept cent quatre-vingt-treize ! triste année !

« Madame Déficit » ! crie le peuple affamé !

Même la mère ne sera pas épargnée.

Ses enfants lui seront lâchement arrachés.

 

Les mois passent ! c’est déjà la fin de l’été !

Voilà qu’arrive l’automne désenchanté !

Dans les larmes d’agonie de la royauté ;

Elle gravit les marches de sa destinée.

 

La « veuve Capet » n’est pas en bonne santé,

Conclut le médecin, près d’elle, mandaté.

Il faut que procès lui soit vite intenté !

Robespierre veut qu’elle soit guillotinée.

 

Si « Dame Véto » meurt, il sera dépité.

La fleur royale doit être décapitée.

La mort sera votée à la majorité,

Pour qu’en lieu public, elle soit exécutée.

 

Le procès est à charge ! tout en infâmie !

Il n’est pas prudent de se dire son ami.

De la nation, on la décrète ennemie.

L’acte d’accusation frise l’ignominie.

 

Accusée d’inceste sur son fils par Hébert !

Qui a eu l’idée de ce mensonge pervers ?

Comment ne pas briser le cœur d’une mère ?

Les femmes, pour sa réponse, l’acclamèrent.

 

Finalement ce sera « haute trahison »,

Que le président du tribunal, sans raison,

Inscrira de fait sur l’acte d’accusation,

L’Autriche, étant par naissance, sa maison.

 

Seulement quatre questions sont posées au jury,

Lequel rendant verdict, répond à toutes, « oui ».

Un dossier vide de toutes pièces établies !

Pourtant décision est prise d’ôter la vie.

 

Reine en charrette, sans faire malaise,

Elle subira les injures mauvaises.

Seize octobre mil sept cent quatre-vingt-treize,

« L’autrichienne » haïe rejoint Louis Seize.

 

Marie-Antoinette, archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême

et dernière reine de France et de Navarre. 2 novembre 1755-16 octobre 1793.

 

Tous droits réservés Viviane B-Brosse alias Sherry-Yanne 14 juillet 2017

Enregistré sous copyright N°00060780 avant diffusion sur internet

Recueil L'HISTOIRE SE RACONTE EN VERS

ISBN : 978-2-37499-086-6

Publié aux Editions ANTYA

 

PHOTO INTERNET représentant le Procès de Marie-Antoinette : «J'en appelle à toutes les mères»

 

Marie antoinette proces

Date de dernière mise à jour : 2019-04-08

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