TRISTESSE DOMINICALE

TRISTESSE DOMINICALE

TRISTESSE DOMINICALE

 

L’automne s’installe, Octobre s’approche.

Depuis des mois, je cache mes pleurs aux proches.

Je ne vois presque jamais mes fils, mes enfants,

Rarement, à peine deux ou trois fois par an.

 

Le temps a dévoré mes ans, ce vorace !

Il a rogné les ongles de mes audaces.

Il a bu les larmes de tant de souffrances.

Je suis la mendiante de mes espérances.

 

Le soleil habille la campagne de joie,

Et mon cœur s’attriste dans son écrin de soie.

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé »

Ecrivait Lamartine aux siècles passés.

 

La présence de mon chien est un réconfort,

Brisant le fil des pensées qui me font du tort.

Je cherche toujours ce que j’ai raté si fort.

Seul me répondra le silence de la mort.

 

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Tous droits réservés 21 septembre 2014

V.B-Brosse alias Sherry-Yanne

Copyright N°00054250

 

Recueil AUX LARMES DE MON CŒUR

ISBN 979-10-92367-85-0

Publié aux Editions Antya

 

Image trouvée sur internet en 2014

 

Poeme tristesse dominicale

 

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