ANGOISSE MATERNELLE

ANGOISSE MATERNELLE

ANGOISSE MATERNELLE

 

L'angoisse m'étreint devant ta porte fermée.

Comme d'habitude, les volets sont bien clos.

Par la lucarne, je ne vois pas de clarté,

Et la clef dans la serrure, subit l'assaut.

 

Depuis des jours, je passe et je repasse.

J'essaie de ne pas m'affoler car tant de fois,

Tu m'as joué ce genre de tour qui lasse,

Mais j'ai peur sans fin, et je ne sais pas pourquoi.

 

Chaque fois, je jette un coup d'œil rapide,

Pour voir si tout va bien, mais tu dors le jour.

En ouvrant ta poubelle, je l'ai vu vide,

Les éboueurs sont passés depuis plusieurs jours.

 

Ton téléphone est sur la messagerie,

Et ton portable est aussi désactivé.

C'est le dernier jour d'attente, car c'est ainsi,

De désespoir, je vais ta porte, défoncer.

 

Tu as toujours été différent des autres,

Et j'ai appris à souffrir dans mon silence.

De loin, je veille sur toi, tel un apôtre,

Tu rejettes toute forme de présence.

 

Personne ne peut comprendre ma souffrance.

Depuis des années, je croise tant de regards.

Tous ces gens se réfugient dans leur défiance.

On ne change pas le destin, il est trop tard.

 

Ce matin, à ta porte, j'ai frappé, sonné.

Enfin, après tant de jours, tu as répondu.

Tes mots blessants, ont mon cœur de mère, froissé,

Et je suis repartie tristement dans la rue.

 

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Tous droits réservés 5 août 2013

V.B-Brosse alias Sherry-Yanne

Copyright N°00054250

 

Recueil AUX LARMES DE MON CŒUR

ISBN 979-10-92367-85-0

Publié aux Editions Antya

 

Photo trouvée sur internet en 2013

 

Poeme angoisse maternelle

 

 

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